Le 24 avril 2013, l’effondrement de l’immeuble du Rana Plaza, dans la banlieue de Dhaka au Bangladesh, provoquait la mort de 1135 travailleuses et travailleurs et près de 2000 blessés, avec notamment de nombreuses amputations.
À la suite de cette catastrophe, L’Avenir social a été en contact avec les responsables du syndicat NATIONAL GARMENT WORKERS FÉDÉRATION (NGWF) pour apporter son soutien et créer, avec eux, un projet de coopération et de solidarité. Ce projet a été défini, à partir de leurs priorités.
| Constat :
Il s’agissait de mener d’une part, un programme de développement de prise de responsabilités des femmes dans les syndicats ; de mener d’autre part une campagne de sensibilisation et de favoriser la prise de conscience en France parmi l’ensemble des salariés, des militants, des consommateurs et des citoyens sur le fonctionnement du système, de la responsabilité des firmes multinationales et de leur capacité collective d’intervention.
|
||
| Public visé :
Population ouvrière, majoritairement féminine, sous-payée et discriminée.
2019 11 ateliers de formation (ou stages) d’une durée d’une journée, à destination de femmes travailleuses de l’industrie de l’habillement du Bangladesh, adhérentes de NGWF.
Description sommaire de l’action : Chaque atelier regroupe 30 participantes. Ainsi, ce sont 630 femmes qui ont bénéficié de ces stages. Les sessions ont porté sur l’organisation, la sécurité du lieu de travail, les droits de base, l’égalité entre les femmes et les hommes au travail avec des méthodes pédagogiques actives s’appuyant sur la participation et la réflexion.
Partenariat : ¶ CGT ¶ NGWF |
Action : ☒ Existante
☐ Nouvelle
Début de l’action : 2013 Reconduction en Janvier 2019
Lieu de l’action : Dhaka Durée de l’action : 1 an
|
|
| Suivi de l’action : Muriel Renaudineau-Miné
|
Moyens financiers :
Dons collectés auprès des donateurs·trices de L’Avenir social (organisations et individuels·lles) Fédération CGT Textile, Habillement et Cuir |
|
Dans le même mouvement, c’est un développement du syndicat qui s’opère car bien évidemment une des finalités de ces formations est de constituer une nouvelle base de responsables syndicaux capable d’animer la construction d’implantation dans les entreprises et les ateliers.
Ainsi, le premier mai 2019 fut l’occasion de participer de façon revendicative au défilé, avec un meeting où furent exposés les 15 dossiers déposés auprès des pouvoirs publics. Parmi ces revendications figurent notamment : le respect du droit de se syndiquer, l’arrêt des entraves aux formations syndicales, le congé maternité, la fin des listes noires et du harcèlement.
Action antérieure :
En 2013, 10 ateliers de formation (ou stages) d’une durée d’une journée ont été créés à destination de femmes travailleuses de l’industrie de l’habillement du Bangladesh, adhérentes de NGWF.
À la suite de ces formations, les ouvrières se sont organisées massivement dans les ateliers en créant de nombreuses bases syndicales.
SUIVI DE L’ACTION
|
Présentation de l’action
|
Coût financier |
|
| 2014 | 300 femmes/ouvrières ont bénéficié des formations | Somme versée : 6286 €
Financement : – Fonds collectés, dédiés au projet |
| 2019 | 330 femmes/ouvrières ont bénéficié des formations
|
Somme versée : 7933 €
Financement : – Fonds collectés, dédiés au projet |
| 2020
|
Covid-19
Mise en place de mesures préventives et approvisionnement alimentaire d’urgence. |
Somme versée : 6000€
Financement : – Fonds collectés « Solidarité URGENCE » |
