Vidéo de présentation de l’Avenir social
L’Avenir social,association de solidarité de la CGT
Avec la mondialisation des échanges et de la communication , les salariés et les peuples expriment des aspirations à une autre humanité porteuse de progrès social, de démocratie et de paix. Les actions que nous développons veulent donner un sens concret aux objectifs de développement humain.
Nos engagements
Proche des salariés en activité, privé d’emploi et retraités.L’Avenir social agit avec la CGT, ses organisations et ses syndicats et rassemble adhérents, donateurs individuels et organisations démocratiques.
Fonctionnement de l’association
Présidence: Frédérique Landas
Secrétaire générale: Muriel Renaudineau-Miné
Politique financière: Antonio Delgado
Secrétariat administratif/Comptable: Linda Zennadi
Membres du Conseil d’Administration
Abecia Félix, Bedouet Rémy, Bridoux Céline, Sagette Olivier, Cano Nicolas, Chaudat Yves, Corduant Katel, Lemercier Marie Claude, Delaunay Yannick, Delgado Antonio, Fusil Pascal, Goulette Lionel, Landas Frédérique, Manka Geneviève, Martin Christine,Martins Nuno, Monziols Bruno, Ossant Hervé, Paume Mireille, Pichot Chantal, Pombet Guillaume, Villa Corinne.
Membres de la Commission financière et de contrôle
Olivier SAGETTE,
Marie-Claude LEMERCIER,
Michèle KAUFFER
Membres du bureau
Frédérique LANDAS
Yannick DELAUNAY
Chantal PICHOT
Pascal FUSIL
Trombinoscope
POMBET Guillaume
DELGADO Antonio
DELAUNAY Yannick
OSSANT Hervé
MARTINS Nuno
Nos priorités
- L’accès à l ‘eau potable est un droit fondamental humain, pas une marchandise.
- L’accès à l ‘Éducation avec une attention particulière à la scolarisation des filles.
- L’accès à la Santé, au droit au dépistage , à la vaccination, la prévention, la contraception..
- L’accès à la culture, au sport, aux loisirs en direction des enfants de famille modestes, des chômeurs, comme un moyen d’émancipation et de développement humain.
Histoire de l’association
Madeleine Vernet (1878-1949)
L’Avenir social est une association de solidarité créée en 1906. Elle est très liée au mouvement ouvrier et à la CGT dès ses débuts.
Sa fondatrice Madeleine VERNET est une militante et pédagogue anarchiste, pacifiste qui se réclame du féminisme. Ses pratiques et ses convictions militantes la conduisent à créer un établissement d’accueil et d’éducation destiné à recueillir les enfants des militants tués dans les conflits sociaux ou plus tard dans les guerres.
L’objectif est clair : dispenser une éducation digne et en accord avec les convictions des parents engagés dans les luttes, ne pas confier leurs enfants aux orphelinats religieux ou à l’assistance publique, respecter les valeurs qui étaient les leurs. Elle fonde son établissement avec le soutien de syndicats CGT, de coopératives ouvrières ou de soutiens politiques.
« Ce que nous voulons, c’est élever l’enfant pour lui-même ; (…) c’est l’éveiller aux idées d’association, de solidarité, d’entente; c’est lui donner le goût du travail libre et lui inspirer le dégoût de la domesticité. »
C’est donc intentionnellement que sa fondatrice donna le nom de L’Avenir social, le choix des mots avait alors une portée politique.
Pour elle : « l’éducation seule peut préparer l’avenir, le véritable avenir social que nous rêvons ».
En mai 1914, «L’Avenir social » devient officiellement « l’Orphelinat du mouvement ouvrier français ».
Durant la Guerre, Madeleine Vernet parvient à sauver l’orphelinat, et se lance dans une intense propagande pacifiste.
En 1923, l’association passe sous la tutelle de la CGT-U et poursuit sa mission d’accueil d’enfants de militants : Guerre d’Espagne, Résistance, Guerre d’Algérie.
À la Libération, l’orphelinat a pris le nom de « Maison de l’enfant du fusillé et de l’enfant du travailleur ».
En solidarité internationale, seront accueillis des enfants de militants espagnols, grecs victimes du fascisme et algériens victimes du colonialisme.
En 1963, l’association a reçu des enfants de mineurs en grève nationale.
La mission de l’orphelinat cesse en 1988.
L’association entre alors en sommeil pour une période de dix ans. Depuis son origine, L’Avenir social fonctionne comme une association de la loi du 31 juillet 1901.
L’adhésion des personnes, des syndicats et d’associations amies se fait sur une base volontaire. Chaque organisation de la CGT et toute personne peuvent y adhérer.
Comme association de solidarité de la CGT, L’Avenir social perçoit une dotation confédérale, issue du FNI, pour le développement de ses activités présentes et à venir.
Le but actuel de L’Avenir social depuis sa renaissance ne trahit pas ce qui l’a fait naître : l’association poursuit sa mission de solidarité qui est la nature même du syndicalisme de lutte et de transformation sociale dont se réclame la CGT. Un tel engagement et un tel projet ne peuvent pas limiter leur action aux murs de l’entreprise : développer la solidarité, construire des liens de fraternité, susciter l’entraide et la faire vivre, lutter contre la concurrence entre humains sont au cœur même du combat syndical et de son projet. Les combats syndicaux portent ces valeurs et ces pratiques avec un objectif de transformation de la société.
L’Avenir social est une association en développement et elle participe à cette lutte ; il appartient à chacun de faire le choix de s’y joindre. Elle construit sa mission et développe son influence en agissant sur différents terrains d’action par des appels à contribution pour faire face à des catastrophes ou pour des projets sur le long terme.
Quelques actions significatives
Au niveau international, L’Avenir social agit sur tous les continents :
- Elle accompagne la CGT dans le soutien et le développement ou la reconstruction du syndicalisme là où il est en difficulté ;
- apporte son soutien pour la catastrophe de Fukushima avec le syndicat japonais Zenroren ;
- fournit de l’aide aux travailleuses de l’industrie textile au Bangladesh afin qu’elles renforcent leur syndicat pour améliorer leurs conditions de travail dans une dure confrontation fondamentale avec les grandes sociétés transnationales qui les exploitent.
- soutient la FENASOL, Fédération nationale des syndicats des ouvriers et employés au Liban après l’explosion de centaines de tonnes de nitrate d’ammonium dans le port de Beyrout, situation aggravée par la crise sanitaire, par l’achat de kits alimentaires, de kits sanitaires, et la participation à la reconstruction de locaux syndicaux.
- Sénégal
- Burkina Faso
- Haïti
- Birmanie/ Myanmar
Au niveau national
- Elle accompagne les organisations de la CGT dans leurs actions de solidarité concrète sur leur territoire :
- soutien aux syndiqués victimes de catastrophes naturelles ou industrielles :Inondations du Gard, vallée de la Roya, AZF-Toulouse …
- soutien aux travailleurs précaires et privés d’emploi, en leur permettant l’accès aux vacances avec les regains de dignité, de confiance en soi et dans l’engagement collectif.
Statuts de l’association
STATUTS
Adoptés par l’Assemblée générale extraordinaire du 7 décembre 2021
(Nouvelle version renumérotée)
Titre I – Objet – Buts – Siège social
Article 1
Il est formé entre les adhérents·es aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901. Cette association a pour titre : « L’AVENIR SOCIAL »
Article 2
L’association a pour objet de manifester l’entraide et la solidarité en lien avec les enjeux du développement humain durable, d’accès et de respect des droits fondamentaux, de bien-être et de justice sociale tant au niveau national qu’à l’international.
Elle prend toute initiative avec ses adhérents·es des organisations syndicales, des ONG pour atteindre ce but.
Article 3
Conformément à la loi du 14 janvier 1933, complétée par le règlement d’administration publique du 16 mars 1934, modifiée par le décret-loi du 17 juin 1938, l’association peut percevoir des libéralités entre vifs ou à cause de mort. Elle a pleine personnalité, elle peut recevoir des dons de meubles et d’immeubles.
Article 4
Le siège est situé : 263 rue de Paris – case 419 – 93100 MONTREUIL
Article 5
La durée de l’association est illimitée.
Titre II – Composition de l’association
Article 6
L’association se compose :
– d’organisations statutaires affiliées à la Confédération générale du Travail ;
– d’organisations démocratiques et d’organisations relevant de l’économie sociale et solidaire ;
– de membres individuels·les, personnes physiques.
Article 7
Toute demande d’adhésion est enregistrée par le bureau et en cas de litige le CA sera saisi. Chaque membre s’acquitte en début d’année d’une cotisation annuelle dont le montant est fixé par le conseil d’administration.
Article 8
La qualité de membre se perd par :
- le décès
- la démission
- le non paiement des cotisations
- la radiation prononcée par le conseil d’administration pour motif grave, ou préjudice moral causé à l’association, l’adhérent·e ayant auparavant été invité·e par lettre recommandée à se présenter devant le bureau pour fournir des explications.
En cas de litige tout adhérent peut faire appel à l’arbitrage de l’assemblée générale.
Article 9
Tout membre démissionnaire ou radié peut être à nouveau admis comme adhérent·e de l’association après acceptation du conseil d’administration dans les conditions de l’article 7.
Titre III – Ressources
Article 10
Les ressources générales de l’association se composent :
- des cotisations, des organisations et des membres adhérents dont le montant est fixé par le conseil d’administration, de la part du champ confédéral défini par les organisations de la CGT ;
- des subventions de l’État et des collectivités locales, des dons individuels ;
- des libéralités entre vifs ou à cause de mort ;
- de toute autre ressource autorisée par les textes législatifs et les règlements en vigueur.
Titre IV – Administration
Article 11
L’association est administrée par un conseil d’administration composé d’au moins 15 membres élus par l’assemblée générale. Le CA est composé à minima de 2/3 de représentation d’organisations affiliées à la CGT.
Article 12
Le conseil d’administration se réunit chaque fois que nécessaire et au minimum deux fois par an sur convocation du/de la Président·e ou à la demande de la moitié de ses membres. En ce qui concerne les achats, les ventes ou les hypothèques d’immeubles, le conseil d’administration doit toujours en référer à l’assemblée générale.
Le conseil d’administration examine et arrête les comptes de l’association une fois par an.
Article 13
Les décisions du conseil d’administration sont prises à la majorité absolue des membres présents.
Article 14
Le/La Président·e est habilité·e à ester en justice au nom de l’association aussi bien en demande qu’en défense.
Article 15
Le conseil d’administration choisit parmi ses membres un bureau composé au minimum de 3, dont 1 Président·e, 1 Trésorier·e :
Le conseil d’administration nomme le/la secrétaire général·e de l’association qui est responsable devant lui.
Article 16
Le bureau est chargé d’impulser la mise en œuvre des orientations et des décisions de l’assemblée générale et de son conseil d’administration.
Article 16 bis
L’association est gérée et administrée à titre bénévole par des personnes n’ayant elles-mêmes, ou par personne interposée, aucun intérêt direct ou indirect dans les résultats d’exploitation ;
L’association ne procède à aucune distribution directe ou indirecte de bénéfices, sous quelque forme que ce soit ;
Les membres de l’association et leurs ayants droit ne peuvent pas être déclarés attributaires d’une part quelconque de l’actif.
Article 17
La commission financière et de contrôle est composée de 3 membres, choisis en dehors du conseil d’administration, élus par l’assemblée générale. Elle désigne, en son sein, un·e Président·e qui présentera un rapport à l’assemblée générale. Elle se réunit au moins une fois par an sur convocation de son Président qui est chargé d’assurer l’information au conseil d’administration. Elle a pour rôle de vérifier les comptes, de s’occuper de la régularisation des imputations aux crédits ouverts au budget et de s’assurer du respect des orientations financières décidées en assemblée générale. La commission financière et de contrôle, en cas de malversation ou de faits graves, a la faculté de convoquer le conseil d’administration de sa propre initiative.
Titre V – Assemblée générale
Article 18
Tous/Toutes les adhérents·es peuvent participer ou être représentés·es à l’Assemblée générale.
Le conseil d’administration fixe le nombre de délégués·es compatibles avec les conditions matérielles des assises de l’assemblée générale et les exigences d’une libre et sérieuse discussion de l’ordre du jour.
L’assemblée générale se réunit tous les deux ans sur convocation du conseil d’administration.
Une assemblée générale extraordinaire pourra être convoquée par le Conseil d’Administration, ou à la demande d’un tiers des adhérents·es. L’ordre du jour est arrêté par le conseil d’administration deux mois avant la date de l’assemblée générale ordinaire. Il est porté à la connaissance des membres au moins un mois avant l’assemblée générale. À la convocation sont joints l’état financier et le compte rendu de mandat adopté par le conseil d’administration.
Article 19
L’assemblée générale ordinaire entend les rapports du conseil d’administration et de la commission financière et de contrôle. Elle vote les comptes de l’association. Elle pourvoit au renouvellement des membres du conseil d’administration et de la commission financière et de contrôle. Elle statue sur les radiations des adhérents qui ont fait appel des décisions du conseil d’administration. Elle délibère en outre sur les propositions faites par le conseil d’administration ou émanant des adhérents, à condition que ces questions soient portées à la connaissance du conseil d’administration, un mois à l’avance. Il peut être créé des commissions dont le rapporteur est obligatoirement membre du conseil d’administration.
Article 20
L’assemblée générale vote à main levée. Chaque adhérent·e est porteur/porteuse de :
- 1 voix pour l’adhérent·e individuel·le
- 10 voix pour chaque organisation.
Article 21
Tout adhérent ou organisation peut se faire représenter à l’assemblée générale par un adhérent·e. Toutefois, chaque adhérent·e présent·e ne peut avoir plus de cinq mandats y compris le sien.
Article 22
Lors de l’assemblée générale, le scrutin secret est de droit lorsqu’il est demandé par le conseil d’administration ou par le quart des adhérents·es présents·es ou représentés·es.
Article 23
Il est tenu des procès-verbaux des séances.
Titre VI – Anciens pupilles
Article 24
Les anciens pupilles, adhérents à l’association ont la possibilité de constituer une amicale. Elle est aidée par l’association pour les dossiers administratifs et logistiques.
Article 25
En cas de dissolution de l’amicale, les fonds éventuels reçus seront reversés à la trésorerie de L’Avenir social.
Titre VII – Modification aux statuts – dissolution – liquidation – dispositions générales
Article 26
Toutes modifications aux présents statuts seront décidées par une assemblée générale extraordinaire convoquée sur proposition du conseil d’administration ou du tiers des membres. Les décisions de cette assemblée générale extraordinaire sont prises à la majorité des deux tiers des mandats présents ou représentés. Cette assemblée peut valablement délibérer si le quorum de 50 % plus 1 voix des adhérents·es à jour de leur cotisation est atteint à l’ouverture de l’assemblée générale ; en cas d’absence de ce quorum, une nouvelle assemblée pourra être convoquée dans le délai d’un mois, elle délibère à la majorité des deux tiers, quel que soit le nombre de mandats présents ou représentés.
Article 27
La dissolution de l’association ne peut être prononcée que par une assemblée générale extraordinaire qui désignera un ou plusieurs liquidateurs chargés de la dévolution de l’actif dans le respect des dispositions légales.
Article 28
Un règlement intérieur adopté par le Conseil d’administration assure l’exécution des présents statuts et détermine les conditions d’administration intérieure.
Article 29
Les présents statuts sont déposés à la Préfecture de la Seine Saint-Denis (93) à l’appui de la déclaration en conformité de la loi du 1er juillet 1901.
Voté par l’Assemblée générale extraordinaire,
à Montreuil, le 7 décembre 2021
Pour L’Avenir social :
Frédérique Landas Antonio Delgado
Présidente Responsable Politique Financière
Les statuts en PDF :Statuts 2021
Les adhésions à l’association en 2021
Organisations: 359
Individuelles: 387